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Grandes orientations et priorités scientifiques issues de l’état de l’art, des défis scientifiques identifiés et des impératifs sociétaux
Les recherches sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent l’auto-renouvellement et/ou la détermination des cellules souches somatiques, germinales et embryonnaires chez un être vivant,
Les recherches sur les réseaux cellulaires, génétiques, protéiques, enzymatiques et/ou métaboliques qui régulent l’homéostasie des différents systèmes biologiques relevant de l’IHP; les mises en marche et arrêts des réponses cellulaires et/ou organiques face à une agression,
Le vieillissement cellulaire et organique et les pathologies associées à ce vieillissement ; le rôle des modifications génétiques ou épigénétiques liées au vieillissement et entraînant des pertes de fonctions ou et/ou des fonctions anormales des systèmes biologiques relevant de l’IHP,
L’étude des interactions moléculaires et cellulaires entre les différents systèmes biologiques constituant un organisme vivant. Cette recherche ne sera pas limitée aux systèmes relevant de l’IHP, les recherches sur les interactions entre le système nerveux et les systèmes immunitaire, hématopoïétique, respiratoire et aussi la peau seront incitées,
Les études des gènes et des facteurs épigénétiques modificateurs des maladies monogéniques,
Parmi les maladies multifactorielles, une priorité sera donnée aux recherches sur la thrombose, les pathologies inflammatoires et auto-immunes et les maladies respiratoires, qui sont parmi les premières causes de morbidité/mortalité au monde,
Le développement de modèles animaux pour l’étude des conséquences des traitements au long cours utilisant les nouvelles molécules thérapeutiques,
L’identification et la détermination des fonctions de biomarqueurs de maladies, d’immunocompétence ou de toxicité iatrogène.
Les recherches pouvant amener une thérapie génique in vivo,
La compréhension et l’efficacité des immunothérapies existantes pour le cancer et les pathologies liées au dysfonctionnement du système immunitaire,
Le développement de stratégies de vaccination préventive adaptées à l’état du système immunitaire et l’obtention d’une immunité efficace et durable. L'évaluation de l'impact, à moyen et long terme, des stratégies de vaccination sur le système immunitaire,
Les recherches sur les modèles animaux non murins, celles-ci allant de l’utilisation des primates non humains à l’utilisation des modèles animaux simples comme le poisson Zèbre,
Réussir le transfert de concepts innovants vers la clinique et la mise en œuvre d’essais précoces de thérapie cellulaire.
Enjeux spécifiques pour le développement de la recherche de chaque domaine de l’IHP
Immunologie
Approfondir l’analyse les différentes étapes de la réponse immunitaire : les réponses innées et adaptatives ; les localisations de la réponse immunitaire ; l’apprêtement des antigènes par les cellules présentatrices ; les types de réponses effectrices (cellulaire et humorale) et leurs régulations ; les interactions entre immunité innée et adaptative dans l’inflammation.
Étudier la régulation spatio-temporelle des différentes étapes de ces réponses immunes efficaces, grâce à l’imagerie moléculaire et cellulaire et à des modèles antigéniques pouvant être étudiés in vivo.
Développer une approche des mécanismes de tolérance qui intégrerait la dimension de l’organisme dans son entier, pour comprendre la genèse des maladies auto-immunes et identifier des cibles potentielles pour des essais thérapeutiques.
Comprendre les mécanismes déviant de la réponse immunitaire à l’origine des maladies allergiques et auto-immunes, et trouver comment manipuler le système immunitaire pour corriger ou réprimer ses réponses erronées.
Étendre aux maladies complexes et multifactorielles les bases acquises sur certaines maladies rares, en intégrant les modifications épigénétiques.
Développer une recherche intégrée autour des cellules souches hématopoïétiques pour comprendre : l’auto-renouvellement cellulaire ; la potentialité de détermination et différenciation vers les différentes lignées cellulaires ; la sénescence (vieillissement biologique) ; la circulation cellulaire.
Comprendre et modéliser les fonctions effectrices des cellules hématopoïétiques matures.
Caractériser les maladies monogéniques ou multigéniques du système hématopoïétique.
Favoriser en amont les intégrations multidisciplinaires avec différentes disciplines scientifiques et en aval la recherche clinique et de transfert avec l’hôpital.
Poursuivre l'étude moléculaire approfondie des mécanismes de la formation du caillot et de sa régulation.
Insister sur les fonctions effectives des plaquettes et sur leurs dysfonctions (thrombopathies rares) afin de parvenir à de nouveaux progrès thérapeutiques.
Développer une approche intégrant les acteurs de l'hémostase dans leur environnement : interrelations avec la niche biologique qu’est le vaisseau par l’étude : des vaisseaux et en particulier l’endothélium ; du lien avec les processus associés (inflammation, réparation et défense immunitaires).
Étendre les études de génétique et d'épigénétique afin d'identifier des gènes de susceptibilité et l’influence des interactions avec l'environnement.
Se doter de modèles animaux et d’une imagerie in vivo spécifiques à l’étude de l’hémostase et de la thrombose.
Caractériser les processus régulant l’interaction entre système immunitaire pulmonaire et environnement.
Identifier les gènes de susceptibilité aux maladies bronchiques (asthme, BPCO) et vasculaire pulmonaire.
Valider des biomarqueurs indiquant la sévérité de la charge pathologique et la qualité de la réponse aux traitements.
Etablir des protocoles de biothérapies ciblées.
Privilégier la recherche fondamentale en biologie cellulaire : caractérisation des cellules souches ; études des différents composants cellulaires du tissu cutané (kératinocyte, mélanocyte, mastocyte, …) et de ses annexes.
Approfondir la connaissance des processus physiologiques responsables du renouvellement cutané et du vieillissement biologique ; améliorer les techniques de culture de kératinocytes et de production de « peaux équivalentes » pour le traitement des plaies par thérapie cellulaire.
Approfondir les connaissances sur les pathologies génétiques de la peau.
Développer des essais cliniques multicentriques d’immunothérapie et/ou immuno-modulation dans le psoriasis et la dermatite atopique.
Evaluer la qualité de vie dans les maladies cutanées chroniques, mesurer l’impact des nouvelles thérapies.
Développer les outils nécessaires à une imagerie spécifique de la peau.
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